Tir à l’arbalète

Moins connu que le tir à l’arc, duquel on le rapproche souvent, le tir à l’arbalète évoque les films d’aventure d’inspiration médiévale ou les exploits de Guillaume Tell. Pourtant, loin de cette image, le tir à l’arbalète est une discipline olympique pratiquée avec une grande maîtrise de soi. On distingue deux types d’épreuves de tir à l’arbalète : l’arbalète match et l’arbalète field.

L’arbalète match

Cette discipline se pratique avec une arme qui s’épaule à la manière d’une carabine ou d’un fusil, qui tire des projectiles qu’on appelle des traits, d’un diamètre de 4,5mm. Les cibles sont situées à une portée de 10 mètres lorsque le tir se fait en position debout, à 30 mètres pour des positions debout et genou. Cette discipline se pratique en stand de tir.

Le type d’arbalète utilisé se charge via un bras d’armement, d’où le rapprochement avec une carabine. Le poids de l’arme n’excède pas 6,750 kg.

L’arbalète field

L’arbalète field se pratique avec une arme qui correspond davantage à l’image qu’on se fait de la discipline puisqu’elle se charge manuellement, lance des flèches. Les cibles sont de même type que celles du tir à l’arc et se situent généralement à une distance de 18 mètres en salle, même s’il arrive que certains concours se pratiquent sur des cibles à 10 mètres. En extérieur, la distance des cibles peut aller de 35 à 65 mètres.

L’équipement du tireur

Un tireur a un équipement spécifique seulement pour les accessoires en eux-mêmes, disponibles en archerie, à savoir une arbalète dont l’arc est la plupart du temps en fibre de verre et carbone. Les traits ou carreaux sont en aluminium pour les plus simples, en carbone ou en fibre de verre pour les plus sophistiqués. Ces projectiles se rangent dans des carquois qui, là encore, sont de conception différente. Les plus classiques sont en tissu où on peut glisser environ huit traits et se fixent à l’aide d’un simple bouton pression à la ceinture. Parallèlement, certains modèles sont des supports dans lesquels se glissent trois traits qui s’adaptent directement sur l’arbalète. Ainsi, le tireur peut réarmer quasiment sans changer de position. Lorsque vous adhérez à un club de tir à l’arbalète, cet équipement spécifique peut vous être prêté.

Pour le reste, si vous pratiquez comme loisir, il n’y a pas de tenue particulière. Il faut veiller à porter des chaussures plates pour obtenir une bonne position d’équilibre et ne pas fatiguer. En complément, une tenue décontractée et légère est de mise pour que vos vêtements ne vous gênent pas et que vous soyez à l’aise dans vos mouvements. En compétition, même si le tir à l’arbalète est un sport individuel, il peut se pratiquer en équipes. Dans ce cas, si la tenue en elle-même est classique, généralement un pantalon léger et un T-shirt ou une veste de sport, les tireurs d’une même équipe ou d’une même nation doivent avoir la même.

Les clubs de tir à l’arbalète en France

En général, le tir à l’arbalète se pratique dans un club où plusieurs disciplines cohabitent : tir à la carabine ou au pistolet, tir à l’arc, en plus du tir à l’arbalète. Sur l’ensemble du territoire, on recense 1643 clubs et de nombreuses ligues régionales qui organisent les compétitions, dont le championnat de France. Certes, tous les clubs ne proposent pas forcément le tir à l’arbalète, mais il y a forcément un club près de chez vous où découvrir cette discipline.

Le prix d’une licence dans un club de tir est variable d’une région à une autre mais également en fonction de l’âge du tireur. Il faut le rappeler, une arbalète, même utilisée dans un but purement sportif, reste une arme et son maniement est sujet à des règles de sécurité. Le matériel a un coût et tous les clubs ne sont pas en mesure de proposer exactement les mêmes services, ce qui peut expliquer les différences de prix.

Pour pratiquer le tir à l’arbalète, vous devez obligatoirement être licencié de la fédération française de tir sportif. Cette inscription, outre vous donner accès à des structures spécifiques, vous permet d’être couvert par une assurance et de bénéficier des conseils de moniteurs, ce qui est primordial pour les débutants.

Herve Pernette

"J’aime faire du sport, sans m’astreindre à un rythme assidu, bouger, garder la forme, essayer de nouvelles pratiques, avec toujours en tête les notions de bien-être et de plaisir. Partager mes expériences, mon ressenti, susciter l’intérêt et la curiosité pour le sport et les loisirs est également une source de motivation."